Leadership dans la profession (pratique privée) : Marie L. Gordon, c.r.

Leadership dans la profession (à l’interne ou au gouvernement) : Kathryn Chisholm, c.r.

Leadership dans la profession (rôles élargis) : Diana Lowe, c.r.

Leadership dans la collectivité : Mona Duckett, c.r.

Leadership dans la collectivité : Patricia Hebert

Leader de demain : Heather Barnhouse

Lauréate du Prix 2014 pour l’ensemble d’une carrière : L’honorable Catherine Anne Fraser, juge en chef de l’Alberta

L’honorable Catherine Anne Fraser est nommée juge en chef de l’Alberta en 1992, la première femme nommée à cette fonction à l’échelle provinciale au Canada. Née à Campbellton, au Nouveau-Brunswick, elle obtient son baccalauréat de la Faculté de droit de l’Université de l’Alberta en 1970 où elle gagné la médaille d’argent, et sa maîtrise en droit de la London School of Economics and Political Science en 1972. Elle est reçue au Barreau de l’Alberta en 1971 et nommée conseillère de la reine en 1983. Elle exerce le droit à Edmonton, se concentrant sur le droit des sociétés et le droit commercial, et est également présidente de l’Alberta Public Service Employee Relations Board. La carrière juridique de la juge en chef Fraser commence avec sa nomination à la Cour du banc de la reine en 1989. Elle est promue à la Cour d’appel en 1991 et nommée juge en chef de l’Alberta et juge en chef de la Cour d’appel des Territoires du Nord-Ouest l’année suivante. À l’occasion de la création du Nunavut en 1999, elle est nommée juge en chef de la Cour d’appel du Nunavut. La juge en chef Fraser est membre du Conseil canadien de la magistrature depuis sa nomination à titre de juge en chef en 1992 et a occupé de nombreux postes, dont celui de présidente du Comité de formation du Conseil pendant deux mandats. À titre de membre du Comité spécial du Conseil sur l’égalité au sein du tribunal, elle joue un rôle de premier plan dans la décision d’approuver des programmes de formation des juges canadiens sur des questions de contexte social comme l’égalité entre les sexes, l’équité raciale et ethnique et le traitement des Autochtones par le système judiciaire. Mme Fraser est par ailleurs membre du Conseil des gouverneurs de l’Institut national de la magistrature de 2004 à 2008 et siège actuellement au Comité exécutif du Conseil. Le fil conducteur de la carrière de la juge en chef Fraser repose sur son dévouement à la primauté du droit, au constitutionnalisme, à l’accès à une justice équitable et à la protection des droits et libertés pour tous. Elle reconnaît que l’indépendance de la magistrature et la responsabilité judiciaire vont de pair pour préserver la confiance du public dans l’administration de la justice. Elle préconise depuis longtemps la réforme de l’administration des tribunaux au Canada. Son principal message est que la modernisation du modèle de gouvernance de l’administration des tribunaux favorisera la réforme systémique et améliorera la réceptivité et l’obligation de rendre compte au public. Au cours des deux dernières décennies, elle a défendu la primauté du droit, l’indépendance de la magistrature et les droits de la personne à l’échelle internationale. Elle participe à des initiatives de formation des juges en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Angleterre, en Inde, au Pakistan, au Sri Lanka, en Serbie, en Croatie, à Taïwan, au Zimbabwe et, plus récemment, dans les territoires palestiniens. Elle collabore avec des juges d’un grand nombre de ces pays et s’exprime tant à l’écrit qu’à l’oral, sur un large éventail de sujets. Par ailleurs, elle est titulaire de doctorats honorifiques en droit décernés par l’Université de l’Alberta (2013), l’Université de Windsor (2012), l’Université de Calgary (2007) et l’Université de Lethbridge (2006).